Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de ce Grand-Duché.
L'actualité et l'histoire à travers les armoiries, les drapeaux, les décorations et la généalogie.
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Grand-Duché de Saxe-Weimar-Eisenach
Le Grand-Duché de Saxe-Weimar-Eisenach (Großherzogtum Sachsen-Weimar-Eisenach), dont les titulaires sont chefs de la branche ernestine de la maison Wettin, commence en 1484, lors du partage que firent Ernest et Albert des états de leur père Frédéric le Bon. Administrés depuis 1741 en union personnelle, les Duchés de Saxe-Weimar et de Saxe-Eisenach adhère à la Confédération du Rhin en 1807, puis en 1809, sont réunis en un Duché de Saxe-Weimar-Eisenach. En 1815, il est élevé en Grand-Duché de Saxe-Weimar-Eisenach, en même temps qu'il adhère à la Confédération germanique. En 1867, il adhère à la Confédération d'Allemagne du Nord puis en 1871 à l'Empire allemand. Il conservera des Grands-Ducs souverains jusqu'en 1918. Son territoire se situait dans l'actuel Land de Thuringe.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de ce Grand-Duché.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de ce Grand-Duché.
Grand-Duché de Saxe-Weimar-Eisenach
Principauté de Waldeck-Pyrmont
Le Comté de Waldeck apparaît dès 1180, et acquiert dès 1349 l'immédiateté d'Empire. En 1625, par héritage il est uni au Comté de Pyrmont. En 1712, les Comtés de Waldeck et Pyrmont obtiennent le rang de Principauté de Waldeck-Pyrmont (Fürstentum Waldeck-Pyrmont). En 1806, elle adhère à la Condéfération du Rhin, en 1815, à la Confédération germanique, en 1867, à la Confédération d'Allemagne du Nord et en 1871 à l'Empire allemand. Elle conservera des Princes souverains jusqu'en 1918.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de cette Principauté.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de cette Principauté.
Principauté de Waldeck-Pyrmont
Provinces de France - Nivernais
Le blasonnement des armoiries du Nivernais est : bandé d’or et d’azur, à la bordure engrêlée de gueules.
Le Nivernais couvre pour l’essentiel l’actuel département de la Nièvre. Les armoiries qu’on lui attribue de nos jours le plus souvent doivent évoquer au lecteur attentif une certaine parenté visuelle avec celles dites de Bourgogne ancien. En effet, suite à son mariage en 1247 avec Mathilde de Bourbon, Comtesse de Nevers, d’Auxerre et Tonnerre, le Nivernais échut à Eudes, fils aîné du Duc Hugues IV de Bourgogne. Bien qu’aîné, Eudes étant décédé avant son père ne porta que des armes modifiées d’une brisure. Les auteurs traditionnels avaient identifié la bordure engrêlée comme étant sa brisure, tandis que les auteurs modernes pensent qu’il s’agissait plutôt d’une bordure dentelée (1), toujours est-il que c’est la première qui est restées aux armes traditionnelles du Nivernais.
Nous disons "armes traditionnelles du Nivernais", mais le lecteur doit savoir que deux autres armoiries, dont une soutenue par une forte pratique, sont également attribuées à cette province. Les premières, et les plus communes, sont la reprise des armes des premiers Comtes de Nevers, Auxerre et Tonnerre, avant leur extinction en 1193 et la transmission de leur héritage dans la Maison de Courtenay. Le blasonnement de ces armes est : d’azur, semé de billettes d’or, au lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur-le-tout. Comme le lecteur pourra le constater celle-ci reprennent à l’identique celles de la Franche-Comté, pour la simple et bonne raison que ces Comtes sortaient par mariage de l’ancienne Maison des Comtes Palatins de Bourgogne, dont ils étaient par ailleurs historiquement vassaux. De nos jours ces armes sont toujours portées par la ville de Nevers elle-même, tandis que pour le Nivernais, pour éviter une évidente confusion avec la Franche-Comté, leur usage reste en retrait.
Les secondes sont la reprise des armes dites de "Bourgogne moderne". Ce choix s’explique par la possession du Nivernais par les Ducs de Bourgogne de la seconde maison capétienne, depuis Philippe II le Hardi. Leur blasonnement est : d’azur, semé de fleurs de lys d’or (que l’on trouve également sous une forme limitée à seulement trois fleurs de lys d’or), à la bordure componée d’argent et de gueules. Leur usage au titre seul du Nivernais est plus rare, puisque comme nous le verrons, ces mêmes armes sont depuis longtemps traditionnellement attribuées à la province de Touraine, pour autant nous nous devions de les rappeler dans ce rapide panorama.
Le Nivernais couvre pour l’essentiel l’actuel département de la Nièvre. Les armoiries qu’on lui attribue de nos jours le plus souvent doivent évoquer au lecteur attentif une certaine parenté visuelle avec celles dites de Bourgogne ancien. En effet, suite à son mariage en 1247 avec Mathilde de Bourbon, Comtesse de Nevers, d’Auxerre et Tonnerre, le Nivernais échut à Eudes, fils aîné du Duc Hugues IV de Bourgogne. Bien qu’aîné, Eudes étant décédé avant son père ne porta que des armes modifiées d’une brisure. Les auteurs traditionnels avaient identifié la bordure engrêlée comme étant sa brisure, tandis que les auteurs modernes pensent qu’il s’agissait plutôt d’une bordure dentelée (1), toujours est-il que c’est la première qui est restées aux armes traditionnelles du Nivernais.
Nous disons "armes traditionnelles du Nivernais", mais le lecteur doit savoir que deux autres armoiries, dont une soutenue par une forte pratique, sont également attribuées à cette province. Les premières, et les plus communes, sont la reprise des armes des premiers Comtes de Nevers, Auxerre et Tonnerre, avant leur extinction en 1193 et la transmission de leur héritage dans la Maison de Courtenay. Le blasonnement de ces armes est : d’azur, semé de billettes d’or, au lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur-le-tout. Comme le lecteur pourra le constater celle-ci reprennent à l’identique celles de la Franche-Comté, pour la simple et bonne raison que ces Comtes sortaient par mariage de l’ancienne Maison des Comtes Palatins de Bourgogne, dont ils étaient par ailleurs historiquement vassaux. De nos jours ces armes sont toujours portées par la ville de Nevers elle-même, tandis que pour le Nivernais, pour éviter une évidente confusion avec la Franche-Comté, leur usage reste en retrait.
Les secondes sont la reprise des armes dites de "Bourgogne moderne". Ce choix s’explique par la possession du Nivernais par les Ducs de Bourgogne de la seconde maison capétienne, depuis Philippe II le Hardi. Leur blasonnement est : d’azur, semé de fleurs de lys d’or (que l’on trouve également sous une forme limitée à seulement trois fleurs de lys d’or), à la bordure componée d’argent et de gueules. Leur usage au titre seul du Nivernais est plus rare, puisque comme nous le verrons, ces mêmes armes sont depuis longtemps traditionnellement attribuées à la province de Touraine, pour autant nous nous devions de les rappeler dans ce rapide panorama.
Nivernais (traditionnel)
Nivernais (Nevers)
Nivernais (variante)
Concours n° 3
Pour mémoire, les archives du Concours n° 3 de ce blog.
Concours n° 3
Poursuivant sur notre lancée, voici le Concours n° 3. Le précédent concours ayant été résolu particulièrement rapidement, celui-ci est un peu plus difficile. Comme précédemment, il n'y a pas d'autres gains que la distraction et le plaisir de jouer.
Cette fois encore, il s'agit de découvrir un personnage historique, dont le portrait a été maquillé, à partir de quatre armoiries, en rapport avec sa vie. Ces armoiries ne sont pas celles du personnage mystère, mais celles de lieux, d'organisations, d'hommes ou de femmes qui d'une manière ou d'une autre ont un rapport historique direct avec lui.
Bien entendu, il faut non seulement identifier le personnage mystère (très connu), mais aussi les quatre indices qui l'accompagnent (certains peuvent être plus durs à trouver que d'autres).
Transmettez vos suggestions dans les commentaires ci-dessous.
Bonne chance à tous.
Concours n° 3
Poursuivant sur notre lancée, voici le Concours n° 3. Le précédent concours ayant été résolu particulièrement rapidement, celui-ci est un peu plus difficile. Comme précédemment, il n'y a pas d'autres gains que la distraction et le plaisir de jouer.
Cette fois encore, il s'agit de découvrir un personnage historique, dont le portrait a été maquillé, à partir de quatre armoiries, en rapport avec sa vie. Ces armoiries ne sont pas celles du personnage mystère, mais celles de lieux, d'organisations, d'hommes ou de femmes qui d'une manière ou d'une autre ont un rapport historique direct avec lui.
Bien entendu, il faut non seulement identifier le personnage mystère (très connu), mais aussi les quatre indices qui l'accompagnent (certains peuvent être plus durs à trouver que d'autres).
Transmettez vos suggestions dans les commentaires ci-dessous.
Bonne chance à tous.
Personnage mystère
Indice 1 Indice 2
Indice 3 Indice 4
Etendards de la famille impériale japonaise
Lié à leur position, l'Empereur du Japon, l'Impératrice, le Prince Impérial, la Princesse Impériale et les autres Princes de la Maison impériale japonaise disposent chacun d'un étendard personnel. Ces attributs bénéficient d'un dessin spécifique à leur titulaire.
Empereur du Japon
Impératrice du Japon
Prince Impérial
Princesse Impériale
Autres Princes
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