L'actualité et l'histoire à travers les armoiries, les drapeaux, les décorations et la généalogie.
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Empereurs et Impératrices d'Allemagne - Guillaume (Wilhelm) II de Hohenzollern
Guillaume (Wilhelm) ) II de Hohenzollern est le fils de Frédéric (Friedrich) III de Hohenzollern et de Victoria Wettin.
Guillaume (Wilhelm) II de Hohenzollern
(Berlin, 27 janvier 1859 - Doorn, 4 juin 1941)
Prince de Prusse (1859),
puis Prince royal de Prusse (1888) et Prince royal allemand (1888),
puis Roi de Prusse (1888)
et Empereur allemand (1888),
puis Roi titulaire de Prusse (1918)
et Empereur titulaire de Prusse (1918)
Il s'est marié deux fois avec :
(1 - 1881) Augusta-Victoria de Oldenbourg
(2 - 1922) Hermine Reuss
1 - Augusta-Victoria de Oldenbourg
(Dolzig, 22 octobre 1858 - Doorn, 11 avril 1921)
Princesse de Schleswig-Holstein
Princesse consort de Prusse (1881)
et Princesse consort allemande (1881),
puis Princesse royale consort de Prusse (1888)
et Princesse royale consort allemande (1888),
puis Reine consort de Prusse (1888)
et Impératrice consort allemande (1888),
puis Reine consort titulaire de Prusse (1918)
et Impératrice consort titulaire allemande (1918)
2 - Hermine Reuss
(Greiz, 17 décembre 1887 - Francfort-sur-l’Oder, 7 août 1947)
Princesse Reuss-Greiz
Princesse consort de Schönaich-Carolath (1907) par son premier mariage,
puis Reine consort titulaire de Prusse (1922)
et Impératrice consort titulaire allemande (1922),
puis Reine douairière titulaire de Prusse (1941)
et Impératrice douairière titulaire allemande (1941) par son second mariage
Empereurs et Impératrices d'Allemagne - Frédéric (Friedrich) III de Hohenzollern
Frédéric (Friedrich) III de Hohenzollern est le fils de Guillaume (Wilhelm) Ier de Hohenzollern et d'Augusta Wettin.
Frédéric (Friedrich) III de Hohenzollern
(Potsdam, 18 octobre 1831 - Potsdam, 15 juin 1888)
Prince royal de Prusse (1831), Prince royal allemand (1871),
puis Roi de Prusse (1888)
et Empereur allemand (1888)
Il s'est marié avec :
(1858) Victoria Wettin
Victoria Wettin
(Londres, 21 novembre 1840 - Kronberg-im-Taunus, 5 août 1901)
Princesse de Grande-Bretagne et d'Irlande
Princesse royale consort de Prusse (1858)
et Princesse consort allemande (1858),
puis Reine consort de Prusse (1888)
et Impératrice consort allemande (1888),
puis Reine douairière de Prusse (1888)
et Impératrice douairière allemande (1888)
Empereurs et Impératrices d'Allemagne - Guillaume (Wilhelm) Ier de Hohenzollern
Guillaume (Wilhelm) Ier de Hohenzollern est le fils de Frédéric Guillaume (Friedrich Wilhelm) III de Hohenzollern, Roi de Prusse et de Louise de Mecklembourg, Princesse de Mecklembourg-Strélitz. Il est le frère de Frédéric Guillaume (Friedrich Wilhelm) IV de Hohenzollern, Roi de Prusse.
Guillaume Ier (Wilhelm) de Hohenzollern
(Berlin, 22 mars 1797 - Berlin, 9 mars 1888)
Prince de Prusse
Régent de Prusse (1858),
puis Roi de Prusse (1861)
Duc de Saxe-Lauenbourg (1864 - en union personnelle jusqu'en 1876)
Duc de Saxe-Lauenbourg (1864 - en union personnelle jusqu'en 1876)
Empereur allemand (1871)
Il s'est marié avec :
(1829) Augusta Wettin
Augusta Wettin
(Weimar, 30 septembre 1811 - Berlin, 7 janvier 1890)
Duchesse de Saxe, Princesse de Saxe-Weimar-Eisenach
Princesse consort de Prusse (1829),
puis Reine consort de Prusse (1861)
et Impératrice consort allemande (1871),
puis Reine douairière de Prusse (1888)
et Impératrice douairière allemande (1888)
Commémoration de la naissance de l'Empereur Frédéric III d'Allemagne
Aujourd'hui 18 octobre 2011, commémoration du 180e anniversaire de la naissance de Frédéric III de Hohenzollern, Roi de Prusse, Margrave de Brandebourg et Empereur allemand.
Frédéric III d'Allemagne
Ville hanséatique libre de Hambourg
Formellement fondée en 830, au confluent de l'Alster, du Bille et de l'Elbe, Hambourg devient rapidement le siège d'un Diocèse érigé en Archidiocèse dès 832. En 1189, elle obtient le statut de ville impériale libre : la Ville impériale libre de Hambourg (Freie Reichsstadt Hamburg) devient autonome. En 1241, elle adhère à la Hanse alors dirigée par Lübeck, groupement politique et commercial dont elle demeurera toujours un membre important.
En 1806, elle est occupée par les Français et en 1810 elle devient la préfecture du département des Bouches-de-l'Elbe.
Après le Congrès de Vienne, en 1815, elle retrouve sa position de ville libre en devenant la Ville hanséatique libre de Hambourg (Freie und Hansestadt Hamburg) et adhère à cette même époque à la Confédération germanique. En 1866, elle adhère à la Confédération d'Allemagne du Nord et en 1871 à l'Empire allemand.
La ville conservera son autonomie y compris après la chute de l'Empire allemand pour former en 1949 le Land de Hambourg.
Voici son drapeau, ses armes et sa cocarde militaire.
En 1806, elle est occupée par les Français et en 1810 elle devient la préfecture du département des Bouches-de-l'Elbe.
Après le Congrès de Vienne, en 1815, elle retrouve sa position de ville libre en devenant la Ville hanséatique libre de Hambourg (Freie und Hansestadt Hamburg) et adhère à cette même époque à la Confédération germanique. En 1866, elle adhère à la Confédération d'Allemagne du Nord et en 1871 à l'Empire allemand.
La ville conservera son autonomie y compris après la chute de l'Empire allemand pour former en 1949 le Land de Hambourg.
Voici son drapeau, ses armes et sa cocarde militaire.
Hambourg
Ville hanséatique libre de Lübeck
Fondée en 1143, par le Comte Adolphe III de Schauenbourg et Holstein, sur un îlot au confluent de la Wakenitz et de la Trave, fleuve qui débouche sur la Baltique quelques kilomètres plus loin, Lubëck est acquise par Albert L'Ours, alors Margrave de Brandebourg, en 1158. A la chute de ce dernier, elle passe sous contrôle de l'Empereur, qui la cède au Duc de Saxe en 1192, lequel la recède au Comte de Holstein en 1217. A cette même époque bénéficiant de sa position géographique privilégiée, la ville connaît un important développement commercial, si bien qu'une puissante aristocratie marchande y joue un rôle de plus en plus conséquent. En 1226, elle obtient de l'Empereur que leur ville accède à la liberté communale : la Ville impériale libre de Lübeck (Freie Reichsstadt Lübeck) devient autonome. Dès 1230, elle devient capitale de la Hanse dont elle est l'une des fondatrice. Elle est alors, par sa population, la deuxième ville la plus importante d'Allemagne, après Cologne.
A partir du XVIe siècle, elle est progressivement supplantée au sein de la Hanse par Dantzig, tout en conservant cependant une position commerciale de premier plan jusqu'aux guerres napoléoniennes.
En 1806, elle est prise par les Français et en 1810 elle intègre formellement l'Empire français, où elle devient sous-préfecture du département des Bouches-de-l'Elbe. En 1815, elle adhère à la Confédération germanique, et à cette même époque reprend le nom de Ville hanséatique libre de Lübeck (Freie Hansestadt Lübeck), en 1866, elle adhère à la Confédération d'Allemagne du Nord, puis en 1871 à l'Empire allemand.
Lübeck conservera sa position de ville libre jusqu'en 1937, date à laquelle elle est incorporée au Land de Schleswig-Holstein.
Voici son drapeau, ses armes et sa cocarde militaire.
A partir du XVIe siècle, elle est progressivement supplantée au sein de la Hanse par Dantzig, tout en conservant cependant une position commerciale de premier plan jusqu'aux guerres napoléoniennes.
En 1806, elle est prise par les Français et en 1810 elle intègre formellement l'Empire français, où elle devient sous-préfecture du département des Bouches-de-l'Elbe. En 1815, elle adhère à la Confédération germanique, et à cette même époque reprend le nom de Ville hanséatique libre de Lübeck (Freie Hansestadt Lübeck), en 1866, elle adhère à la Confédération d'Allemagne du Nord, puis en 1871 à l'Empire allemand.
Lübeck conservera sa position de ville libre jusqu'en 1937, date à laquelle elle est incorporée au Land de Schleswig-Holstein.
Voici son drapeau, ses armes et sa cocarde militaire.
Lübeck
Ville hanséatique libre de Brême
De fondation très ancienne sur les bords de la Weser, la ville de Brême devient le siège d'un Evêché au IXe siècle, qui en 848 supplante et finit par absorber son voisin de Hambourg. Les Evêques en conservent la suzeraineté jusqu'à ce qu'elle leur soit ravie par le Duc de Saxe Henri le Lion. A la chute de ce dernier, l'Empereur accorde la liberté communale à la ville qui devient vers 1186 la Ville impériale libre de Brême (Freie Reichsstadt Bremen).
En 1358, la ville qui est devenue une prospère cité marchande, afin d'éviter le conflit avec Lübeck et la Hanse, accepte d'adhérer à son tour à cette organisation, ce qui n'empêchera pas ses relations de demeurer difficiles avec le reste de la Hanse. Pour autant elle devient alors la Ville hanséatique libre de Brême (Freie Hansestadt Bremen).
En 1806, la ville est occupée par les Français, mais conserve provisoirement son autonomie, avant en 1811 d'être simplement annexée à l'Empire français.
Elle retrouve son autonomie en 1813, ce que confirme le Congrès de Vienne en 1815, et adhère alors à la Confédération germanique.
En 1827, en raison de l'ensablement de son port principal, est créé grâce à un accord de cession territoriale avec le Royaume de Hanovre, le port avancé de Bremerhaven.
En 1867, elle adhère à la Confédération d'Allemagne du Nord, puis en 1871 à l'Empire allemand.
Après la chute de ce dernier, Brême conserve son autonomie, pour former de nos jours, toujours avec Bremerhaven, qu'elle avait un temps perdu sous le IIIe Reich, peu ou prou l'actuel Land de Brême.
Voici son drapeau, ses armes et sa cocarde militaire.
En 1358, la ville qui est devenue une prospère cité marchande, afin d'éviter le conflit avec Lübeck et la Hanse, accepte d'adhérer à son tour à cette organisation, ce qui n'empêchera pas ses relations de demeurer difficiles avec le reste de la Hanse. Pour autant elle devient alors la Ville hanséatique libre de Brême (Freie Hansestadt Bremen).
En 1806, la ville est occupée par les Français, mais conserve provisoirement son autonomie, avant en 1811 d'être simplement annexée à l'Empire français.
Elle retrouve son autonomie en 1813, ce que confirme le Congrès de Vienne en 1815, et adhère alors à la Confédération germanique.
En 1827, en raison de l'ensablement de son port principal, est créé grâce à un accord de cession territoriale avec le Royaume de Hanovre, le port avancé de Bremerhaven.
En 1867, elle adhère à la Confédération d'Allemagne du Nord, puis en 1871 à l'Empire allemand.
Après la chute de ce dernier, Brême conserve son autonomie, pour former de nos jours, toujours avec Bremerhaven, qu'elle avait un temps perdu sous le IIIe Reich, peu ou prou l'actuel Land de Brême.
Voici son drapeau, ses armes et sa cocarde militaire.
Brême
Grand-Duché de Hesse et du Rhin
En 1567, par le partage des territoires du Landgraviat de Hesse entre les fils de Philippe Ier Le Magnanime, est notamment formé le Landgraviat de Hesse-Darmstadt.
Le vaste mouvement de sécularisation et médiatisation que l'Allemagne va connaître suite à la Révolution française, profite largement au Landgraviat, et en 1803, il se trouve notamment renforcé par le Duché de Westphalie, jusqu'alors possession des Archevêque de Cologne, ainsi par une partie des territoires de l'Archevêché de Mayence et de l'Evêché de Worms.
En 1806, il adhère à la Confédération du Rhin, en même temps qu'il est élevé au rang de Grand-Duché de Hesse (Großherzogtum Hessen).
En 1815, le Congrès de Vienne l'ampute d'une part conséquente de ses gains territoriaux de 1803 au profit de la Prusse, qu'il compense partiellement par quelques ajouts ou la confirmation de territoires sur la rive droite du Rhin, dont l'importante place de Mayence.
A cette même époque le Grand-Duché adhère à la Confédératin du Rhin, et en 1816, pour tenir compte de ses teritoires rhénan modifie son nom en Grand-Duché de Hesse et du Rhin (Großherzogtum Hessen und bei Rhein). Après sa défaite face à la Prusse dans la Guerre de 1866, le Grand-Duc de Hesse et du Rhin conserve sa souveraineté au contraire de ses cousins de Hesse-Cassel qui se trouvent dépossédés. Simultanément, la Haute-Hesse intègre la Confédération d'Allemagne du Nord, tandis que la Basse-Hesse, la partie méridionale du Grand-Duché en reste extérieure.
En 1871, le territoire adhère à l'Empire germanique, et juste après amende sa constitution devenant ainsi une véritable monarchie parlementaire bicamérale moderne. Il conservera des Grands-Ducs souverains jusqu'en 1918. Son territoire se trouve aujourd'hui réparti entre les Lander de Hesse et de Rhénanie-Palatinat.
Voici le drapeau, les grandes armoiries, les petites armoiries et la cocarde militaire de ce Grand-Duché.
Grand-Duché de Hesse et du Rhin
Le vaste mouvement de sécularisation et médiatisation que l'Allemagne va connaître suite à la Révolution française, profite largement au Landgraviat, et en 1803, il se trouve notamment renforcé par le Duché de Westphalie, jusqu'alors possession des Archevêque de Cologne, ainsi par une partie des territoires de l'Archevêché de Mayence et de l'Evêché de Worms.
En 1806, il adhère à la Confédération du Rhin, en même temps qu'il est élevé au rang de Grand-Duché de Hesse (Großherzogtum Hessen).
En 1815, le Congrès de Vienne l'ampute d'une part conséquente de ses gains territoriaux de 1803 au profit de la Prusse, qu'il compense partiellement par quelques ajouts ou la confirmation de territoires sur la rive droite du Rhin, dont l'importante place de Mayence.
A cette même époque le Grand-Duché adhère à la Confédératin du Rhin, et en 1816, pour tenir compte de ses teritoires rhénan modifie son nom en Grand-Duché de Hesse et du Rhin (Großherzogtum Hessen und bei Rhein). Après sa défaite face à la Prusse dans la Guerre de 1866, le Grand-Duc de Hesse et du Rhin conserve sa souveraineté au contraire de ses cousins de Hesse-Cassel qui se trouvent dépossédés. Simultanément, la Haute-Hesse intègre la Confédération d'Allemagne du Nord, tandis que la Basse-Hesse, la partie méridionale du Grand-Duché en reste extérieure.
En 1871, le territoire adhère à l'Empire germanique, et juste après amende sa constitution devenant ainsi une véritable monarchie parlementaire bicamérale moderne. Il conservera des Grands-Ducs souverains jusqu'en 1918. Son territoire se trouve aujourd'hui réparti entre les Lander de Hesse et de Rhénanie-Palatinat.
Voici le drapeau, les grandes armoiries, les petites armoiries et la cocarde militaire de ce Grand-Duché.
Grand-Duché de Hesse et du Rhin
Royaume de Wurtemberg
Le Comté de Wurtemberg devient Duché de Wurtemberg à partir de 1495. Les guerres de la Révolution française entrainent d'importants bouleversements pour le Duché qui perd ses possessions de la rive gauche du Rhin, comme le Comté de Montbéliard. Par un traité séparé avec la France, signé en 1802, en compensation de ces pertes et pour s'assurer son alliance, le Duché de Wurtemberg reçoit en compensation plusieurs territoires de la rive droite du Rhin, puis en 1803, il est élevé au rang d'Electeur de l'Empire.
En 1805, en récompense de sa prise de position militaire en faveur de la France, le nouvel Electeur de Wurtemberg reçoit, par le Traité de Presbourg, la possession de nouveaux territoires supplémentaires enclavés ou adjacents des siens et jusque là habsbourgeois.
En 1806, il adhère à la Confédération du Rhin et est élevé au rang de Royaume de Wurtemberg (Königreich Württemberg). Le Royaume respectera son alliance en participant à l'ensemble des guerres napoléoniennes jusqu'en 1813. Après la bataille de Leipzig, le Roi de Wurtemberg participe au renversement d'alliance général, en même temps qu'il se voit confirmer par les alliés son titre et ses possessions.
En 1815, il adhère à la Confédération du Rhin.
En 1866, il participe à la guerre contre la Prusse aux côtés de l'Autriche et la défaite qui s'en suit entraine pour lui l'occupation temporaire d'une partie de son territoire, le paiement d'une forte indemnité et, en réaction, un renouveau démocratique. En 1871, il adhère à l'Empire allemand, tout en conservant au sein de cette structure une large autonomie politique.
Le mouvement démocratique que connaît le pays combiné à la crise dynastique provoquée par l'absence de fils du Roi Charles, vont entrainer le pays dans un important mouvement de modernisation politique et sociale du Royaume, si bien que lorsqu'en 1891 Charles meurt, le Royaume de Wurtemberg est l'un des territoires européens les plus avancés tant sur le plan démocratique qu'économique, industriel et social. Son cousin et successeur, le Roi Guillaume II poursuivra l’œuvre de son prédécesseur avec de nouvelles réformes constitutionnelles en 1895 et 1906.
Le Wurtemberg conservera un Roi souverain jusqu'en 1918. Il constitue aujourd'hui la majeure partie du Land de Bade-Wurtemberg.
Voici le drapeau, les grandes armoiries, les moyennes armoiries et la cocarde militaire de ce Royaume.
En 1805, en récompense de sa prise de position militaire en faveur de la France, le nouvel Electeur de Wurtemberg reçoit, par le Traité de Presbourg, la possession de nouveaux territoires supplémentaires enclavés ou adjacents des siens et jusque là habsbourgeois.
En 1806, il adhère à la Confédération du Rhin et est élevé au rang de Royaume de Wurtemberg (Königreich Württemberg). Le Royaume respectera son alliance en participant à l'ensemble des guerres napoléoniennes jusqu'en 1813. Après la bataille de Leipzig, le Roi de Wurtemberg participe au renversement d'alliance général, en même temps qu'il se voit confirmer par les alliés son titre et ses possessions.
En 1815, il adhère à la Confédération du Rhin.
En 1866, il participe à la guerre contre la Prusse aux côtés de l'Autriche et la défaite qui s'en suit entraine pour lui l'occupation temporaire d'une partie de son territoire, le paiement d'une forte indemnité et, en réaction, un renouveau démocratique. En 1871, il adhère à l'Empire allemand, tout en conservant au sein de cette structure une large autonomie politique.
Le mouvement démocratique que connaît le pays combiné à la crise dynastique provoquée par l'absence de fils du Roi Charles, vont entrainer le pays dans un important mouvement de modernisation politique et sociale du Royaume, si bien que lorsqu'en 1891 Charles meurt, le Royaume de Wurtemberg est l'un des territoires européens les plus avancés tant sur le plan démocratique qu'économique, industriel et social. Son cousin et successeur, le Roi Guillaume II poursuivra l’œuvre de son prédécesseur avec de nouvelles réformes constitutionnelles en 1895 et 1906.
Le Wurtemberg conservera un Roi souverain jusqu'en 1918. Il constitue aujourd'hui la majeure partie du Land de Bade-Wurtemberg.
Voici le drapeau, les grandes armoiries, les moyennes armoiries et la cocarde militaire de ce Royaume.
Royaume de Wurtemberg
Royaume de Prusse
Depuis 1618, l'Electeur de Brandebourg, de la Maison de Hohenzollern, possède en union personnelle, en plus de la Marche de Brandebroug, également le Duché de Prusse, dont le territoire est situé hors du Saint-Empire. En 1700, l'Electeur Frédéric III de Hohenzollern obtient de l'Empereur Léopold Ier de Habsbourg l'élévation en Royaume du Duché de Prusse. Le Royaume de Prusse (Königreich Preußen) est créé et l'Electeur Frédéric III devient le Roi Frédéric Ier de Prusse.
Au cours du XVIIIe siècle, les possessions prussiennes s'étendent par héritage pour une part, mais surtout par la conquête, au détriment de la Saxe et de la Pologne notamment, c'est le début de la grandeur prussienne.
La Révolution française et surtout l'invasion napoléonienne changent la donne. En 1806, après Iéna et Auerstaedt, la Prusse est au bord de l'effondrement et doit se rallier autant que se soumettre à Napoléon. Un mouvement de résistance nationale allemand sous impulsion prussienne prend alors naissance, pour aboutir en 1812 au retournement d'alliance. Du coup, en 1814 et 1815, la Prusse sort comme le grand vainqueur d'Europe continentale de l'épopée napoléonienne. Son territoire se trouve largement augmenté et surtout son rôle politique ascendant en Allemagne est maintenant affirmé, face à celui historique mais plutôt déclinant de l'Autriche.
En 1815, il adhère à une Confédération germanique, dont par une lente politique d'hégémonie et de militarisation, il n'aura de cesse d’œuvrer pour, en son sein, y affaiblir progressivement l'Autriche et ses alliés. En 1864, par la Guerre des Duchés menée au dépend du Danemark, la Prusse peut comparer à son avantage, sa nouvelle puissance militaire face à celle de l'Autriche. Du coup, en 1866, le Chancelier prussien Bismarck déclare la guerre à l'Empire d'Autriche et à ses alliés qui sont très rapidement vaincus. Cela lui permet de non seulement absorber des territoires autrichiens mais aussi de réduire, voire de totalement annexer, ceux de plusieurs des derniers grands alliés autrichiens en Allemagne, comme le Royaume de Saxe, le Royaume de Hanovre, le Landgraviat de Hesse ou le Duché de Nassau.
En 1867, cette nouvelle situation politique et territoriale permet à la Prusse de prendre la tête d'une Confédération d'Allemagne du Nord dont est maintenant exclue l'Autriche. Puis, dernière étape, après la guerre de 1870 contre la France, de proclamer l'Empire allemand dont le Roi de Prusse sera l'Empereur de 1871 à 1918.
La Prusse conservera un Roi souverain jusqu'en 1918.
Voici le drapeau civil, le drapeau d'Etat, les grandes armoiries, les moyennes armoiries, les petites armoiries et la cocarde militaire de ce Royaume.
Au cours du XVIIIe siècle, les possessions prussiennes s'étendent par héritage pour une part, mais surtout par la conquête, au détriment de la Saxe et de la Pologne notamment, c'est le début de la grandeur prussienne.
La Révolution française et surtout l'invasion napoléonienne changent la donne. En 1806, après Iéna et Auerstaedt, la Prusse est au bord de l'effondrement et doit se rallier autant que se soumettre à Napoléon. Un mouvement de résistance nationale allemand sous impulsion prussienne prend alors naissance, pour aboutir en 1812 au retournement d'alliance. Du coup, en 1814 et 1815, la Prusse sort comme le grand vainqueur d'Europe continentale de l'épopée napoléonienne. Son territoire se trouve largement augmenté et surtout son rôle politique ascendant en Allemagne est maintenant affirmé, face à celui historique mais plutôt déclinant de l'Autriche.
En 1815, il adhère à une Confédération germanique, dont par une lente politique d'hégémonie et de militarisation, il n'aura de cesse d’œuvrer pour, en son sein, y affaiblir progressivement l'Autriche et ses alliés. En 1864, par la Guerre des Duchés menée au dépend du Danemark, la Prusse peut comparer à son avantage, sa nouvelle puissance militaire face à celle de l'Autriche. Du coup, en 1866, le Chancelier prussien Bismarck déclare la guerre à l'Empire d'Autriche et à ses alliés qui sont très rapidement vaincus. Cela lui permet de non seulement absorber des territoires autrichiens mais aussi de réduire, voire de totalement annexer, ceux de plusieurs des derniers grands alliés autrichiens en Allemagne, comme le Royaume de Saxe, le Royaume de Hanovre, le Landgraviat de Hesse ou le Duché de Nassau.
En 1867, cette nouvelle situation politique et territoriale permet à la Prusse de prendre la tête d'une Confédération d'Allemagne du Nord dont est maintenant exclue l'Autriche. Puis, dernière étape, après la guerre de 1870 contre la France, de proclamer l'Empire allemand dont le Roi de Prusse sera l'Empereur de 1871 à 1918.
La Prusse conservera un Roi souverain jusqu'en 1918.
Voici le drapeau civil, le drapeau d'Etat, les grandes armoiries, les moyennes armoiries, les petites armoiries et la cocarde militaire de ce Royaume.
Prusse
Duché de Saxe-Cobourg et Gotha
Sortis de la branche ernestine de la Maison Wettin, les Ducs de Saxe-Saalfeld héritent en 1735 du territoire du Duché de Saxe-Cobourg, formant ainsi le Duché de Saxe-Cobourg-Saalfeld. En 1806, le Duché adhère à la Confédération du Rhin, puis en 1815 à la Confédération germanique.
En 1826, après l'extinction sans héritier direct des Ducs de Saxe-Gotha-Altenbourg, leurs possessions sont réparties entre les autres rameaux de la famille. Saalfeld est cédé au Duché de Saxe-Meiningen-Hildbourghausen tandis que le Duché de Gotha se trouve complété par Cobourg, formant ainsi le double Duché de Saxe-Cobourg et Gotha (Herzogtum Sachsen-Coburg und Gotha) détenu alors en union personnelle.
En 1835, le Duc vend au Roi de Prusse la petite Principauté de Lichtenberg, enclavée en Rhénanie et excentrée de l'essentiel de ses possessions. Celle-ci sera incorporée à la province prussienne de Rhénanie.
En 1852, les Duchés obtiennent une constitution, avec deux assemblées distinctes, l'une à Cobourg, l'autre à Gotha, avant qu'en 1857, les deux états et leurs assemblées ne fusionnent en un seul Duché de Saxe-Cobourg-Gotha pourvu d'un parlement unique. En 1867, le Duché adhère à la Confédération d'Allemagne du Nord, puis en 1870 à l'Empire allemand. Il conservera des Ducs souverains jusqu'en 1918.
Son territoire fait aujourd'hui partie du Land de Thuringe, pour Gotha, et de celui de Bavière pour Cobourg.
Voici le drapeau, les grandes armoiries, les moyennes armoiries et la cocarde militaire de ce Duché.
En 1826, après l'extinction sans héritier direct des Ducs de Saxe-Gotha-Altenbourg, leurs possessions sont réparties entre les autres rameaux de la famille. Saalfeld est cédé au Duché de Saxe-Meiningen-Hildbourghausen tandis que le Duché de Gotha se trouve complété par Cobourg, formant ainsi le double Duché de Saxe-Cobourg et Gotha (Herzogtum Sachsen-Coburg und Gotha) détenu alors en union personnelle.
En 1835, le Duc vend au Roi de Prusse la petite Principauté de Lichtenberg, enclavée en Rhénanie et excentrée de l'essentiel de ses possessions. Celle-ci sera incorporée à la province prussienne de Rhénanie.
En 1852, les Duchés obtiennent une constitution, avec deux assemblées distinctes, l'une à Cobourg, l'autre à Gotha, avant qu'en 1857, les deux états et leurs assemblées ne fusionnent en un seul Duché de Saxe-Cobourg-Gotha pourvu d'un parlement unique. En 1867, le Duché adhère à la Confédération d'Allemagne du Nord, puis en 1870 à l'Empire allemand. Il conservera des Ducs souverains jusqu'en 1918.
Son territoire fait aujourd'hui partie du Land de Thuringe, pour Gotha, et de celui de Bavière pour Cobourg.
Voici le drapeau, les grandes armoiries, les moyennes armoiries et la cocarde militaire de ce Duché.
Duché de Saxe-Cobourg et Gotha
Duché d'Anhalt
Le Duché d'Anhalt (Herzogtum Anhalt) naît, ou plutôt renaît, après l'extinction en 1847 de la branche ducale d'Anhalt-Köthen, puis en 1863 de celle de la branche ducale d'Anhalt-Bernbourg. A cette date, les Ducs d'Anhalt-Dessau demeurent le dernier rameau de la fameuse dynastie ascanienne, qui à une époque au Moyen-Age avait contrôlé à la fois la Saxe et le Brandebourg. En 1806, la Principauté d'Anhalt-Dessau est élevée au rang de Duché, en même temps que l'Anhalt-Bernbourg et l'Anhalt-Köthen, et que leur adhésion à la Confédération du Rhin. En 1815, il adhère à la Confédération germanique. Comme déjà indiqué, entre 1847 et 1863, le Duché d'Anhalt-Dessau hérite de l'ensemble de l'Anhalt et devient simplement le Duché d'Anhalt. En 1867, il adhère à la Confédération d'Allemagne du Nord et en 1871 à l'Empire allemand. Il conservera des Ducs souverains jusqu'en 1918. Son territoire occupe aujourd'hui une part importante du Land de Saxe-Anhalt (Sachsen-Anhalt).
Voici le drapeau, les grandes armoiries, les moyennes armoiries et la cocarde militaire de ce Duché.
Voici le drapeau, les grandes armoiries, les moyennes armoiries et la cocarde militaire de ce Duché.
Duché d'Anhalt
Duché de Saxe-Meiningen-Hildbourghausen
Le Duché de Saxe-Meiningen est créé en 1680 à l'occasion de la succession du Duc Ernest Ier le Pieux de Saxe-Gotha. En 1825, après la mort sans descendance du Duc Frédéric IV de Saxe-Gotha-Altenbourg, les différents rameaux subsistants de la branche ernestine des Wettin procèdent à une vaste réorganisation et redistribution de leurs possessions. A cette occasion, le Duché de Saxe-Meiningen se trouve renforcé de douze nouveaux baillages, dont les six formant l'ancien Duché de Saxe-Hildbourghausen et change de nom pour adopter celui de Duché de Saxe-Meiningen-Hildbourghausen (Herzogtum Sachsen-Meiningen-Hildburghausen). En 1867, il adhère à la Confédération d'Allemagne du Nord puis à l'Empire allemand en 1871.
Il conservera des Ducs souverains jusqu'en 1918. Son territoire est aujourd'hui intégré dans le Land de Thuringe.
Voici le drapeau, les grandes armoiries, les moyennes armoiries et la cocarde militaire de ce Duché.
Il conservera des Ducs souverains jusqu'en 1918. Son territoire est aujourd'hui intégré dans le Land de Thuringe.
Voici le drapeau, les grandes armoiries, les moyennes armoiries et la cocarde militaire de ce Duché.
Duché de Saxe-Meiningen-Hildbourghausen
Duché de Saxe-Altenbourg
Après une première existence entre 1603 et 1672, le Duché de Saxe-Altenbourg (Herzogtum Sachsen-Altenburg) renaît après 1825. Cette année là, suite au décès sans descendance du Duc Frédéric IV de Saxe-Gotha-Altenbourg, les différents rameaux subsistants de la branche ernestine des Wettin, réorganisent leurs possessions. Notamment, le Duc Frédéric Ier de Saxe-Hildbourghausen laisse ses possessions à son cousin le Duc Bernard IV de Saxe-Meiningen, dont le territoire prend alors le titre de Duché de Saxe-Meiningen-Hildbourghausen, et reçoit en contrepartie le nouveau Duché de Saxe-Altenbourg recomposé. Celui-ci adhère à la Confédération germanique, puis en 1867 à la Confédération d'Allemagne du Nord et en 1871 à l'Empire allemand. Le territoire conservera un Duc souverain jusqu'en 1918, et fait maintenant partie du Land de Thuringe.
Voici le drapeau, les grandes armoiries, les moyennes armoiries et la cocarde militaire de ce Duché.
Voici le drapeau, les grandes armoiries, les moyennes armoiries et la cocarde militaire de ce Duché.
Duché de Saxe-Altenbourg
Royaume de Bavière
Le Royaume de Bavière (Königreich Bayern) trouve ses origines dans l'Electorat de Bavière. En 1806, celui-ci, renforcé de quelques territoires annexés, est en effet élevé, par Napoléon, au rang de Royaume en même temps qu'il adhère à la Confédération du Rhin. En 1815, le Congrès de Vienne maintient cet état, avec un territoire à peine remanié, à cette même époque il adhère à la Confédération germanique. En 1871, il adhère à l'Empire allemand au sein duquel il possède le plus important territoire, après la Prusse bien entendu, grâce à quoi il forme le principal contre-pouvoir à celle-ci. Toutefois, ses problèmes dynastiques en même temps que la diplomatie avisée et efficace de Berlin neutraliseront l'essentiel de ce pouvoir. Il conservera un Roi souverain jusqu'en 1918.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de ce Royaume.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de ce Royaume.
Royaume de Bavière
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