La Guyenne qui couvre approximativement la partie septentrionale de l’ancien Duché d’Aquitaine, la Gascogne, comme nous l'avons vu, occupant la partie méridionale, reprend les armes des derniers Ducs d’Aquitaine, dont par ailleurs dérive son nom. En effet, le nom "Guyenne" n’apparaît sous cette forme qu’au XIVe siècle. Il est né de la déformation progressive du nom "Aquitaine", sans doute sous l’influence de l’anglais, avec pour intermédiaire principal "Aguiaine" en usage courant aux XIIe et XIIIe siècles. Passée à la couronne anglaise après le fameux remariage, en 1152, d’Aliénor, fille et héritière de Guillaume X, dernier Duc d’Aquitaine, la Guyenne n’entre définitivement dans la mouvance française qu’en 1453 après la bataille de Castillon.
L'actualité et l'histoire à travers les armoiries, les drapeaux, les décorations et la généalogie.
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Provinces de France - Guyenne
Le blasonnement des armoiries de Guyenne est : de gueules, au léopard d’or, armé et lampassé d’azur.
La Guyenne qui couvre approximativement la partie septentrionale de l’ancien Duché d’Aquitaine, la Gascogne, comme nous l'avons vu, occupant la partie méridionale, reprend les armes des derniers Ducs d’Aquitaine, dont par ailleurs dérive son nom. En effet, le nom "Guyenne" n’apparaît sous cette forme qu’au XIVe siècle. Il est né de la déformation progressive du nom "Aquitaine", sans doute sous l’influence de l’anglais, avec pour intermédiaire principal "Aguiaine" en usage courant aux XIIe et XIIIe siècles. Passée à la couronne anglaise après le fameux remariage, en 1152, d’Aliénor, fille et héritière de Guillaume X, dernier Duc d’Aquitaine, la Guyenne n’entre définitivement dans la mouvance française qu’en 1453 après la bataille de Castillon.
La Guyenne qui couvre approximativement la partie septentrionale de l’ancien Duché d’Aquitaine, la Gascogne, comme nous l'avons vu, occupant la partie méridionale, reprend les armes des derniers Ducs d’Aquitaine, dont par ailleurs dérive son nom. En effet, le nom "Guyenne" n’apparaît sous cette forme qu’au XIVe siècle. Il est né de la déformation progressive du nom "Aquitaine", sans doute sous l’influence de l’anglais, avec pour intermédiaire principal "Aguiaine" en usage courant aux XIIe et XIIIe siècles. Passée à la couronne anglaise après le fameux remariage, en 1152, d’Aliénor, fille et héritière de Guillaume X, dernier Duc d’Aquitaine, la Guyenne n’entre définitivement dans la mouvance française qu’en 1453 après la bataille de Castillon.
Guyenne
Principauté de Reuss-Greiz (Reuss branche aînée)
La Principauté de Reuss-Greiz ou Reuss, branche aînée (Reuß zu Greiz - Reuß älterer Linie) est issue des regroupement et divisions des territoires situés en Thuringe de la Maison de Reuss. La branche aînée de la famille est élevée à la dignité princière en 1775. En 1806, la Principauté adhère à la Confédération du Rhin, en 1815 à la Confédération germanique, en 1867 à la Confédération d'Allemagne du Nord et en 1871 à l'Empire allemand. Elle conservera un Prince souverain jusqu'en 1918. Particularité de la Maison de Reuss, tous les hommes portent le prénom Henri (Heinrich). Dans la branche aînée, ces Princes étaient numérotés de 1 à 100, la numérotation recommençant à 1 lorsque le chiffre 100 était atteint. La branche aînée s'est éteinte en 1927, laissant ses droits à la branche cadette des Reuss-Schleiz. Le territoire de la Principauté est aujourd'hui intégré dans le Land de Thuringe.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de cette Principauté.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de cette Principauté.
Principauté de Reuss-Greiz (Reuss branche aînée)
Provinces de France - Gascogne
Le blasonnement des armoiries de Gascogne est : écartelé : 1 et 4, d’azur, au lion d’argent ; 2 et 3, de gueules, à la gerbe d’or, liée d’azur.
Les armoiries de Gascogne sont certainement l’archétype d’armes créées ex nihilo, de manière totalement déconnectée de l’histoire. En effet, elles furent attribuées à l’occasion de la constitution de l’Armorial Général, pour une province qui si elle existait encore, et existe toujours, sur le plan culturel, n’avait plus de réalité politique unitaire depuis son démantèlement de 1063. En effet, le Duché de Gascogne, qui occupait grossièrement la partie méridionale de l’Aquitaine, ayant disparu en tant qu’entité politique avant l’apparition de l’héraldique, aucunes armoiries historiques n’existaient, au contraire bien évidemment de la douzaine de provinces, seigneuries ou pays principaux nés de son démantèlement (*).
Sans réapparaître sur le plan politique stricto sensu, il faut attendre le début du XVIIIe siècle, pour qu’une Gascogne presque unitaire renaisse sur un plan administratif avec la création de la Généralité d’Auch en 1719.
Les armoiries de Gascogne sont certainement l’archétype d’armes créées ex nihilo, de manière totalement déconnectée de l’histoire. En effet, elles furent attribuées à l’occasion de la constitution de l’Armorial Général, pour une province qui si elle existait encore, et existe toujours, sur le plan culturel, n’avait plus de réalité politique unitaire depuis son démantèlement de 1063. En effet, le Duché de Gascogne, qui occupait grossièrement la partie méridionale de l’Aquitaine, ayant disparu en tant qu’entité politique avant l’apparition de l’héraldique, aucunes armoiries historiques n’existaient, au contraire bien évidemment de la douzaine de provinces, seigneuries ou pays principaux nés de son démantèlement (*).
Sans réapparaître sur le plan politique stricto sensu, il faut attendre le début du XVIIIe siècle, pour qu’une Gascogne presque unitaire renaisse sur un plan administratif avec la création de la Généralité d’Auch en 1719.
Gascogne
Grand-Duché de Oldenbourg
Le Comté de Oldenbourg apparaît dans le nord de l'Allemagne dès 1180. En 1774, il acquiert le rang de Duché de Oldenbourg. En 1806, il adhère à la Confédération du Rhin, en 1815, à la Confédération Germanique. En 1829, il est élevé au rang de Grand-Duché de Oldenbourg (Großherzogtum Oldenburg). En 1867, il adhère à la Confédération d'Allemagne du Nord et en 1871, à l'Empire allemand. Il conservera des Grands-Ducs souverains jusqu'en 1918. La majeure partie de son territoire se situait dans l'actuel Land de Basse-Saxe.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de cette Principauté.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de cette Principauté.
Grand-Duché de Oldenbourg
Mariage à Edimbourg
A l'occasion du mariage de Zara Phillips, MBE, petite-fille de la Reine Elizabeth et treizième dans l'ordre de succession à la couronne britannique, avec Mike Tindall, MBE, un petit rappel des armoiries de la jeune femme.
Zara Phillips
Grand-Duché de Bade
C'est dès le XIIe siècle que débute l'histoire du Margraviat de Bade et de la Maison princière de Zähringen. Au gré des héritages et successions, il connaîtra une série de découpage et regroupement. Les deux territoires principaux vont bientôt être les Margraviats de Bade-Bade (Baden-Baden) et de Bade-Durlach (Baden-Durlach). En 1771, la branche de Bade-Bade s'éteint permettant le regroupement de l'ensemble du Margraviat. En 1803, à la faveur des guerres de la Révolution française, le Margraviat de Bade est élevé au rang d'Electorat de Bade. Il ne conservera cependant pas longtemps ce titre, le Saint-Empire disparaissant dès 1806. A cette même époque, Bade adhère à la Confédération du Rhin et se trouve élevé au rang de Grand-Duché de Bade. En 1815, il adhère à la Confédération germanique et en 1871 à l'Empire allemand. Il présente alors l'un des régimes démocratiques les plus avancés d'Europe et conservera des Grands-Ducs souverains jusqu'en 1918. Son territoire couvrait pratiquement toute la partie occidentale de l'actuel Land de Bade-Wurtemberg.
Voici le drapeau (modèle 1891), les armoiries et la cocarde militaire de ce Grand-Duché.
Voici le drapeau (modèle 1891), les armoiries et la cocarde militaire de ce Grand-Duché.
Grand-Duché de Bade
Provinces de France - Franche-Comté
Le blasonnement des armoiries de Franche-Comté est : d’azur, semé de billettes d’or, au lion du même, armé, et lampassé de gueules, brochant sur-le-tout.
Ces armoiries sont celles des anciens Comtes Palatins de Bourgogne depuis Othon IV, Comte de Bourgogne vers 1279, tandis que ses prédécesseurs, tout au moins ceux de la maison d’Andechs-Méranie, portaient pour armoiries "de gueules, à l’aigle d’argent".
Jusqu’alors située dans la mouvance de l’Empire, le Comté de Bourgogne intègre le Royaume de France en 1678 par le traité de Nimègue. A cette occasion de nouvelles armes lui furent attribuées d’office, à savoir écartelé 1 et 4, de sable, à la fasce d’or ; 2 et 3, d’or, au pal de sable, cependant, ces armoiries totalement déconnectées de l’histoire comtoise ne furent jamais utilisées, les très belles armes au lion poursuivant fort heureusement leur représentation de la nouvelle province.
Ces armoiries sont celles des anciens Comtes Palatins de Bourgogne depuis Othon IV, Comte de Bourgogne vers 1279, tandis que ses prédécesseurs, tout au moins ceux de la maison d’Andechs-Méranie, portaient pour armoiries "de gueules, à l’aigle d’argent".
Jusqu’alors située dans la mouvance de l’Empire, le Comté de Bourgogne intègre le Royaume de France en 1678 par le traité de Nimègue. A cette occasion de nouvelles armes lui furent attribuées d’office, à savoir écartelé 1 et 4, de sable, à la fasce d’or ; 2 et 3, d’or, au pal de sable, cependant, ces armoiries totalement déconnectées de l’histoire comtoise ne furent jamais utilisées, les très belles armes au lion poursuivant fort heureusement leur représentation de la nouvelle province.
Comté de Bourgogne ancien
Franche-Comté - Comté de Bourgogne
Concours n° 2
Pour mémoire, les archives du Concours n° 2 de ce blog.
Concours n° 2 :
Devant "l'immense" succès du Concours n° 1, un nouveau concours était inévitable. Pour tenir compte de plusieurs remarques relevant la trop grande difficulté du premier concours et pour permettre au plus grand nombre de participer, ce deuxième concours est normalement beaucoup plus simple. Comme précédemment, il n'y a pas d'autres gains que la distraction et le plaisir de jouer.
Comme précédemment, il s'agit de découvrir un personnage historique, dont le portrait a été maquillé, à partir de quatre armoiries, en rapport avec sa vie. Ces armoiries ne sont pas celles du personnage mystère, mais celles de lieux, d'organisations, d'hommes ou de femmes qui d'une manière ou d'une autre ont un rapport historique direct avec lui.
Bien entendu, il faut non seulement identifier le personnage mystère (très connu), mais aussi les quatre indices qui l'accompagnent (certains peuvent être plus durs à trouver que d'autres).
Transmettez vos suggestions dans les commentaires ci-dessous.
Bonne chance à tous.
Concours n° 2 :
Devant "l'immense" succès du Concours n° 1, un nouveau concours était inévitable. Pour tenir compte de plusieurs remarques relevant la trop grande difficulté du premier concours et pour permettre au plus grand nombre de participer, ce deuxième concours est normalement beaucoup plus simple. Comme précédemment, il n'y a pas d'autres gains que la distraction et le plaisir de jouer.
Comme précédemment, il s'agit de découvrir un personnage historique, dont le portrait a été maquillé, à partir de quatre armoiries, en rapport avec sa vie. Ces armoiries ne sont pas celles du personnage mystère, mais celles de lieux, d'organisations, d'hommes ou de femmes qui d'une manière ou d'une autre ont un rapport historique direct avec lui.
Bien entendu, il faut non seulement identifier le personnage mystère (très connu), mais aussi les quatre indices qui l'accompagnent (certains peuvent être plus durs à trouver que d'autres).
Transmettez vos suggestions dans les commentaires ci-dessous.
Bonne chance à tous.
Personnage mystère
Indice 1 Indice 2
Indice 3 Indice 4
Provinces de France - Flandre
Le blasonnement des armoiries de Flandre est : d’or, au lion de sable, armé et lampassé de gueules.
Ces armoiries figurent parmi les plus anciennes d’Europe. En effet, elles reprennent à l’identique celles des anciens Comtes de Flandre depuis le XIIe siècle, plus exactement depuis au moins Philippe d’Alsace, Comte de Flandre de 1168 à 1191. Leurs armes furent ensuite reprises par les différentes dynasties qui se succédèrent ensuite sur le siège comtal, puis se prolongèrent à travers le fameux héritage des Ducs de Bourgogne dans les armoiries des Habsbourg et sont toujours utilisées de nos jours en Belgique dans les armes officielles des provinces de Flandre-Occidentale et de Flandre-Orientale.
De secondes armoiries, dites de "Flandre ancien" sont parfois présentées à côté de celles au lion. Elles consistent en un gironné d’or et d’azur, au sur-le-tout de gueules. Ces armoiries qui ne semblent apparaître qu’au XIVe siècle, présentent une historicité incertaine, la majorité des auteurs modernes les considérant comme apocryphes. Pour autant, la pratique leur reconnaît au moins une certaine valeur, les armoiries de la province belge de Flandre occidentale les utilisant par exemple, en combinaison avec celles au lion, pour se différencier de celles au seul lion portées par la Flandre-Orientale (*).
La partie méridionale de la Flandre fut définitivement acquise par Louis XIV suite aux traités des Pyrénées, d’Aix-la-Chapelle et de Nimègue, pour former de nos jours la "Flandre française" avec Lille pour capitale.
Ces armoiries figurent parmi les plus anciennes d’Europe. En effet, elles reprennent à l’identique celles des anciens Comtes de Flandre depuis le XIIe siècle, plus exactement depuis au moins Philippe d’Alsace, Comte de Flandre de 1168 à 1191. Leurs armes furent ensuite reprises par les différentes dynasties qui se succédèrent ensuite sur le siège comtal, puis se prolongèrent à travers le fameux héritage des Ducs de Bourgogne dans les armoiries des Habsbourg et sont toujours utilisées de nos jours en Belgique dans les armes officielles des provinces de Flandre-Occidentale et de Flandre-Orientale.
De secondes armoiries, dites de "Flandre ancien" sont parfois présentées à côté de celles au lion. Elles consistent en un gironné d’or et d’azur, au sur-le-tout de gueules. Ces armoiries qui ne semblent apparaître qu’au XIVe siècle, présentent une historicité incertaine, la majorité des auteurs modernes les considérant comme apocryphes. Pour autant, la pratique leur reconnaît au moins une certaine valeur, les armoiries de la province belge de Flandre occidentale les utilisant par exemple, en combinaison avec celles au lion, pour se différencier de celles au seul lion portées par la Flandre-Orientale (*).
La partie méridionale de la Flandre fut définitivement acquise par Louis XIV suite aux traités des Pyrénées, d’Aix-la-Chapelle et de Nimègue, pour former de nos jours la "Flandre française" avec Lille pour capitale.
Flandre ancien
Flandre
Provinces de France - Dauphiné
Le blasonnement des armoiries du Dauphiné est : d'or, au dauphin d'azur, crêté, lorré et peautré de gueules.
Ces armes sont évidemment des armoiries parlantes, et ce, à la fois de manière directe et indirecte, ce qui demande quelques mots d’explication historique. En effet, vers 1110, le Comte Guigues IV d’Albon, souverain d’une bonne partie du Viennois, une des composantes nominales et alors de facto indépendante, de ce qu’il reste du Royaume de Bourgogne, adopte, sans doute en hommage à un cousin de sa mère d’origine saxonne, le surnom de "Dauphin" ("Dolfin" étant le prénom germanique de ce fameux cousin). Ce surnom se transmettra à ses descendants non plus en tant que simple surnom ou même prénom mais carrément en tant que titre, en lieu et place de celui de "Comte". En conséquence de quoi, les possessions de cette famille devinrent au fil des années le Dauphiné du Viennois, en raccourci le Dauphiné.
En 1349, le Dauphin Humbert II vend le Viennois au Roi de France, sous la double réserve notamment, que le titre de Dauphin soit maintenu et qu’il soit systématiquement porté par l’héritier présomptif de la Couronne de France, en même temps que celui-ci recevra systématiquement le Dauphiné en apanage.
Autre conséquence de cet héritage, pour reprendre à l’identique les armoiries portées par les Dauphins de France, il est courant d’attribuer à la province du Dauphiné, concurremment aux seules armoiries au dauphin, des armoiries combinant par écartelure, les armes de France à trois fleurs de lys d’or en premier et quatrième quartiers et celles au dauphin en deuxième et troisième quartiers. Pour ce qui nous concerne, nous considérons qu’il y a des arguments valables pour l’usage de l’un ou l’autre choix au titre de la province delphinale, et pensons en conséquence que l’on peut, sans faire d’insulte à l’histoire, choisir sans crainte celles des deux que l’on préfère.
Ces armes sont évidemment des armoiries parlantes, et ce, à la fois de manière directe et indirecte, ce qui demande quelques mots d’explication historique. En effet, vers 1110, le Comte Guigues IV d’Albon, souverain d’une bonne partie du Viennois, une des composantes nominales et alors de facto indépendante, de ce qu’il reste du Royaume de Bourgogne, adopte, sans doute en hommage à un cousin de sa mère d’origine saxonne, le surnom de "Dauphin" ("Dolfin" étant le prénom germanique de ce fameux cousin). Ce surnom se transmettra à ses descendants non plus en tant que simple surnom ou même prénom mais carrément en tant que titre, en lieu et place de celui de "Comte". En conséquence de quoi, les possessions de cette famille devinrent au fil des années le Dauphiné du Viennois, en raccourci le Dauphiné.
En 1349, le Dauphin Humbert II vend le Viennois au Roi de France, sous la double réserve notamment, que le titre de Dauphin soit maintenu et qu’il soit systématiquement porté par l’héritier présomptif de la Couronne de France, en même temps que celui-ci recevra systématiquement le Dauphiné en apanage.
Autre conséquence de cet héritage, pour reprendre à l’identique les armoiries portées par les Dauphins de France, il est courant d’attribuer à la province du Dauphiné, concurremment aux seules armoiries au dauphin, des armoiries combinant par écartelure, les armes de France à trois fleurs de lys d’or en premier et quatrième quartiers et celles au dauphin en deuxième et troisième quartiers. Pour ce qui nous concerne, nous considérons qu’il y a des arguments valables pour l’usage de l’un ou l’autre choix au titre de la province delphinale, et pensons en conséquence que l’on peut, sans faire d’insulte à l’histoire, choisir sans crainte celles des deux que l’on préfère.
Dauphiné
Dauphiné (variante écartelée)
Principauté de Lippe
La Seigneurie de Lippe est fondée en 1163. En 1536 elle acquiert le rang de Comté de Lippe. En 1613, pour cause de succession, le Comté est divisé en trois parties, les Comtés de Lippe-Detmold, de Lippe-Brake et de Lippe-Alverdissen. La branche de Lippe-Brake disparaît dès 1709, permettant la réunion de son territoire Lippe-Detmold, tandis que Lippe-Alverdissen après avoir hérité du Comté de Schaumbourg devient la branche de Schaumbourg-Lippe. En 1789, le Comté de Lippe-Detmold reçoit l'immédiateté d'Empire et devient la Principauté de Lippe (dite parfois de Lippe-Detmold). En 1806, elle adhère à la Confédération du Rhin, en 1815, à la Confédération Germanique, en 1867, à la Confédération d'Allemagne du Nord et en 1871, à l'Empire allemand. Elle conservera des Princes souverains jusqu'en 1918. Son territoire se situait dans l'actuel Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie où il recouvrait peu ou prou celui du Landkreis de Detmold.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de cette Principauté.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de cette Principauté.
Principauté de Lippe
Provinces de France - Corse
Le blasonnement des armoiries de Corse est : d'argent, à la tête de Maure de sable, tortillée d’argent.
L’origine de ces armoiries semble remonter à l’époque où Pise dominait l’île de Corse, soit depuis la fin du XIe jusqu’à la fin du XIIIe siècle. Cette tête de Maure serait l’évocation des chefs Sarrasins qui furent vaincus par les Pisans. Il est toutefois également possible qu’elle soit un peu plus récente et date de l’éphémère Royaume de Sardaigne et Corse (Regnum Sardiniae et Corsicae) créé par le Pape Boniface VIII en 1297, alors encore nominalement suzerain de l’île, au profit de Jacques II d’Aragon (de leur côté les armes de Sardaigne, comportent quatre têtes de Maures). Sur le plan historique et anecdotique, il faut noter que c’est en conséquence de cette création de 1297, que la Corse, comme d’ailleurs la Sardaigne et la Sicile, avait sous l’Ancien Régime rang de Royaume.
L’origine de ces armoiries semble remonter à l’époque où Pise dominait l’île de Corse, soit depuis la fin du XIe jusqu’à la fin du XIIIe siècle. Cette tête de Maure serait l’évocation des chefs Sarrasins qui furent vaincus par les Pisans. Il est toutefois également possible qu’elle soit un peu plus récente et date de l’éphémère Royaume de Sardaigne et Corse (Regnum Sardiniae et Corsicae) créé par le Pape Boniface VIII en 1297, alors encore nominalement suzerain de l’île, au profit de Jacques II d’Aragon (de leur côté les armes de Sardaigne, comportent quatre têtes de Maures). Sur le plan historique et anecdotique, il faut noter que c’est en conséquence de cette création de 1297, que la Corse, comme d’ailleurs la Sardaigne et la Sicile, avait sous l’Ancien Régime rang de Royaume.
Corse
Principauté de Schaumbourg-Lippe
Fondée en 1647 par le Compte Philippe Ier de Lippe-Alverdissen après que celui-ci ait hérité du Comté de Schaumbourg, le Comté de Schaumbourg-Lippe parvient au rang de Principauté de Schaumbourg-Lippe (Fürstentum Schaumburg-Lippe) en 1807 après avoir adhéré à la Confédération du Rhin. En 1815, la Principauté adhère à la Confédération Germanique, en 1867, à la Confédération d'Allemagne du Nord et en 1871, à l'Empire allemand. Elle conservera des Princes souverains jusqu'en 1918. Son territoire se situait dans l'actuel Land de Basse-Saxe où il recouvrait peu ou prou celui du Landkreis de Schaumbourg (Schaumburg).
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de cette Principauté.
Voici le drapeau, les armoiries et la cocarde militaire de cette Principauté.
Principauté de Schaumbourg-Lippe
Armand Jean Du Plessis, Cardinal de Richelieu
Il aura été l'un des personnages politiques centraux du règne de Louis XIII, de la diplomatie européenne de la première moitié du XVIIe siècle, et accessoirement aura été le sujet du Concours n° 1 de ce blog. Cela méritait bien un petit message.
Armand Jean Du Plessis de Richelieu
(Paris, 9 septembre 1585 – Paris, 4 décembre 1642)
Coadjuteur de Cluny (1627), puis Abbé et Général de Cluny (1629-1642),
Abbé de Cîteaux (1635)
Duc de Richelieu et Pair de France (1631), Duc de Fronsac et Pair de France (1634)
Gouverneur d’Aunis (1630), Gouverneur et Amiral de Bretagne (1631)
Grand-Maître, Chef et Surintendant Général de la Navigation et Commerce de France (1626)
Secrétaire d’Etat à la Guerre (1616), Ministre d’Etat (1624), puis Principal Ministre (1629)
Evêque-Baron de Luçon (1605)
Cardinal-Prêtre (1622), puis Cardinal de Saint-Louis-des-Français (1622)
Coadjuteur de Cluny (1627), puis Abbé et Général de Cluny (1629-1642),
Abbé de Cîteaux (1635)
Duc de Richelieu et Pair de France (1631), Duc de Fronsac et Pair de France (1634)
Gouverneur d’Aunis (1630), Gouverneur et Amiral de Bretagne (1631)
Grand-Maître, Chef et Surintendant Général de la Navigation et Commerce de France (1626)
Secrétaire d’Etat à la Guerre (1616), Ministre d’Etat (1624), puis Principal Ministre (1629)
Evêque-Baron de Luçon (1605)
Cardinal-Prêtre (1622), puis Cardinal de Saint-Louis-des-Français (1622)
Provinces de France - Comté de Nice
Le blasonnement des armoiries du Comté de Nice, mais aussi et à l’origine, de la ville de Nice elle-même est : d'argent, à une aigle de gueules, au vol abaissé, membrée, becquée et couronnée d'or, empiétant trois monts de sable (alias de sinople), issants d'une mer d'azur, ondée d’argent.
Ce territoire formant l’essentiel de l’actuel département des Alpes-Maritimes, fut longtemps une possession des Ducs de Savoie et Rois de Sardaigne, depuis que ceux-ci héritèrent, en 1388 par le traité de Saint-Pons, de cette partie orientale de la côté et de l’arrière-pays de Provence. La présence de cette aigle, s’explique probablement par le fait que le Duché de Savoie dépendait du Saint-Empire, et que les Ducs de Savoie eux-mêmes étaient Vicaires de l’Empire pour l’Italie, quant aux trois monts, une tradition, sans doute relativement tardive, veut qu’il s’agisse du Mont Alban, du Mont Gros et du Mont Chauve, qui tous trois entourent Nice.
Ce territoire formant l’essentiel de l’actuel département des Alpes-Maritimes, fut longtemps une possession des Ducs de Savoie et Rois de Sardaigne, depuis que ceux-ci héritèrent, en 1388 par le traité de Saint-Pons, de cette partie orientale de la côté et de l’arrière-pays de Provence. La présence de cette aigle, s’explique probablement par le fait que le Duché de Savoie dépendait du Saint-Empire, et que les Ducs de Savoie eux-mêmes étaient Vicaires de l’Empire pour l’Italie, quant aux trois monts, une tradition, sans doute relativement tardive, veut qu’il s’agisse du Mont Alban, du Mont Gros et du Mont Chauve, qui tous trois entourent Nice.
Comté de Nice
Hommage à la Norvège
Même si devant l'horreur tout ce que l'on peut dire ou écrire paraît dérisoire, qu'il me soit cependant ici permis d'ajouter ce bref hommage à un pays et à peuple meurtris.
Provinces de France - Comté de Foix
Le blasonnement des armoiries du Comté de Foix est : d’or, à trois pals de gueules.
Ce territoire occupant l’essentiel de l’actuel département de l’Ariège, reprend les armes de ses anciens Comtes. Celles-ci sont souvent interprétées comme une brisure des armes des anciens Comtes de Barcelone, futurs Rois d’Aragon, dont les premiers Comtes de Foix, de la Maison de Foix-Carcassonne se disaient branche cadette (*). En tout état de cause, c’est au moins depuis le XIIe siècle, soit pratiquement les origines de l’héraldique, que les armoiries des Comtes de Foix sont connues.
Ce territoire occupant l’essentiel de l’actuel département de l’Ariège, reprend les armes de ses anciens Comtes. Celles-ci sont souvent interprétées comme une brisure des armes des anciens Comtes de Barcelone, futurs Rois d’Aragon, dont les premiers Comtes de Foix, de la Maison de Foix-Carcassonne se disaient branche cadette (*). En tout état de cause, c’est au moins depuis le XIIe siècle, soit pratiquement les origines de l’héraldique, que les armoiries des Comtes de Foix sont connues.
Comté de Foix
Généalogie Magazine n° 311
Certains d'entre vous le savent probablement déjà, depuis quelques années, je suis en charge de la rubrique d'héraldique dans Généalogie Magazine.
Je profite du blog pour vous faire part de la parution du n° 311 de ce magazine.
Côté héraldique, vous y retrouverez "Une ascendance armoriée d'Henri IV", présentant sur les quatre premières générations, les ancêtres, avec bien sur leurs armoiries, de ce fameux Roi de France et de Navarre.
Pour le reste, voici dans son intégralité le sommaire de ce numéro :
Actualités
Courrier des lecteurs
Dossier : Droit et Généalogie. Des règles à suivre et à respecter par Jean-François Pellan
Outils d'histoire : Un été mémorable par Philippe de Montjouvent
Héraldique : Une ascendance armoriée d'Henri IV par Arnaud Bunel
Sagas familiales : Les Schueller. De l'Alsace à la cosmétique par Luc Antonini
Patronymes : Boulanger, Boullanger, Boulangier... Les noms de métiers (3) par Véronique Dumas
Les lectures de...Gilles Henry
Personnalités : Charlène Lynette Wittstock. Nouvelle princesse du Rocher par Luc Antonini
Faire parler les documents : Le juste prix. Ce que nous apprennent les ventes aux enchères par Jérôme Malhache
Internet : Le futur portail européen par Gilles Prévost
Le magazine des régions et les questions des lecteurs
En librairie
La fiche du débutant : Comment faire pour... s'y retrouver dans les calendriers
Les Professionnels
Tous les détails ici.
Je profite du blog pour vous faire part de la parution du n° 311 de ce magazine.
Côté héraldique, vous y retrouverez "Une ascendance armoriée d'Henri IV", présentant sur les quatre premières générations, les ancêtres, avec bien sur leurs armoiries, de ce fameux Roi de France et de Navarre.
Pour le reste, voici dans son intégralité le sommaire de ce numéro :
Actualités
Courrier des lecteurs
Dossier : Droit et Généalogie. Des règles à suivre et à respecter par Jean-François Pellan
Outils d'histoire : Un été mémorable par Philippe de Montjouvent
Héraldique : Une ascendance armoriée d'Henri IV par Arnaud Bunel
Sagas familiales : Les Schueller. De l'Alsace à la cosmétique par Luc Antonini
Patronymes : Boulanger, Boullanger, Boulangier... Les noms de métiers (3) par Véronique Dumas
Les lectures de...Gilles Henry
Personnalités : Charlène Lynette Wittstock. Nouvelle princesse du Rocher par Luc Antonini
Faire parler les documents : Le juste prix. Ce que nous apprennent les ventes aux enchères par Jérôme Malhache
Internet : Le futur portail européen par Gilles Prévost
Le magazine des régions et les questions des lecteurs
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Concours n° 1
Pour mémoire, les archives du Concours n° 1 de ce blog.
Concours n° 1 :
Reprenant une idée qui m'a été inspirée par Herald Dick (qu'il en soit remercié), voici un petit concours sur fond d'histoire et d'héraldique. Il n'y a rien à gagner d'autre que le plaisir du jeu, mais n'hésitez pas, lancez-vous.
Il s'agit de découvrir un personnage historique, dont le portrait a été maquillé, à partir de quatre armoiries, en rapport avec sa vie. Ces armoiries ne sont pas celles du personnage mystère, mais celles de lieux, d'organisations, d'hommes ou de femmes qui d'une manière ou d'une autre ont un rapport historique direct avec lui.
Bien entendu, il faut non seulement identifier le personnage mystère (très connu), mais aussi les quatre indices qui l'accompagnent (certains peuvent être plus durs à trouver que d'autres).
Transmettez vos suggestions dans les commentaires ci-dessous.
Bonne chance à tous.
Concours n° 1 :
Reprenant une idée qui m'a été inspirée par Herald Dick (qu'il en soit remercié), voici un petit concours sur fond d'histoire et d'héraldique. Il n'y a rien à gagner d'autre que le plaisir du jeu, mais n'hésitez pas, lancez-vous.
Il s'agit de découvrir un personnage historique, dont le portrait a été maquillé, à partir de quatre armoiries, en rapport avec sa vie. Ces armoiries ne sont pas celles du personnage mystère, mais celles de lieux, d'organisations, d'hommes ou de femmes qui d'une manière ou d'une autre ont un rapport historique direct avec lui.
Bien entendu, il faut non seulement identifier le personnage mystère (très connu), mais aussi les quatre indices qui l'accompagnent (certains peuvent être plus durs à trouver que d'autres).
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Bonne chance à tous.
Personnage mystère
Indice 1 Indice 2
Indice 3 Indice 4
Etendards de la famille impériale allemande
Lié à leur position, l'Empereur d'Allemagne (Kaiser), l'Impératrice (Kaiserin) et le Prince Impérial (Kronprinz) disposaient chacun d'un étendard personnel. Ces attributs bénéficiaient d'un dessin spécifique à leur titulaire. On notera que ces étendards étaient portés au titre de l'Empire allemand, leurs titulaires disposaient d'autres étendards au titre du Royaume de Prusse.
Empereur d'Allemagne
Impératrice d'Allemagne
Prince Impérial d'Allemagne (Kronprinz)
Provinces de France - Comtat Venaissin
Le blasonnement des armoiries du Comtat Venaissin est : de gueules, à deux clés d'or, passées en sautoir et liées d'azur.
Ces armoiries nous rappellent que ce territoire recouvrant approximativement l’actuel département du Vaucluse, exclusion faite de l’ancienne Principauté d’Orange et de quelques ajouts mineurs, était jusqu’à la Révolution Française une possession du Saint-Siège. Ainsi, ce sont les clés de Saint Pierre, symbole du Pape (ici, uniquement en or, alors que dans les armoiries pontificales il est de tradition que l’une soit d’argent et l’autre d’or), que nous retrouvons sur l’écusson du Comtat Venaissin.
Ces armoiries nous rappellent que ce territoire recouvrant approximativement l’actuel département du Vaucluse, exclusion faite de l’ancienne Principauté d’Orange et de quelques ajouts mineurs, était jusqu’à la Révolution Française une possession du Saint-Siège. Ainsi, ce sont les clés de Saint Pierre, symbole du Pape (ici, uniquement en or, alors que dans les armoiries pontificales il est de tradition que l’une soit d’argent et l’autre d’or), que nous retrouvons sur l’écusson du Comtat Venaissin.
Comtat Venaissin
Commémoration du décès du Maréchal Pétain
Aujourd'hui 23 juillet 2011, commémoration du 60e anniversaire du décès du Maréchal Philippe Pétain.
Maréchal Pétain
Ce message est de caractère purement commémoratif, historique et héraldique. Il n'implique, n'autorise, ne justifie ni n'appuie aucune prise de position politique. Pour cette raison, et par exception, les commentaires sur cet article sont désactivés.
Royaume de Finlande
Le 9 octobre 1918, le Prince Frédéric Charles de Hesse (Friedrich Karl von Hessen), Landgrave de Hesse-Cassel, est élu Roi de Finlande. Le pays tout nouvellement indépendant de l'Empire de Russie se choisit ainsi un souverain sorti d'une des plus anciennes familles princières allemandes. Cette branche des Landgraves de Hesse qui avait perdu sa souveraineté depuis l'annexion de la Hesse-Cassel par la Prusse, après la guerre de 1866, retrouve par cette élection une couronne. Pour autant, ce règne demeurera éphémère. Suite à la chute de l'Empire allemand après l'armistice du 11 novembre 1918, le nouveau Roi de Finlande, qui n'a pas encore pu arriver dans son nouveau pays est contraint par les événements d'abdiquer dès le 14 décembre 1918.
Pour la découverte aussi bien que l'originalité, un petit rappel du drapeau et des armoiries de cette curiosité historique.
Pour la découverte aussi bien que l'originalité, un petit rappel du drapeau et des armoiries de cette curiosité historique.
Royaume de Finlande
Provinces de France - Champagne
Le blasonnement des très élégantes armoiries de Champagne est : d'azur, à la bande d'argent, accompagnée de deux cotices d'or, potencées et contre-potencées.
Ces armoiries sont celles des anciens Comtes Palatins de Champagne, de la Maison de Blois, titulaires de l’une des six anciennes Pairies laïques du Royaume de France. A l’origine, la bande d’argent était accompagnée de deux simples cotices d’or, puis avec le développement économique de la Champagne (grâce notamment aux fameuses "Foires de Champagne"), les arts décoratifs et textiles y connurent un grand développement, de sorte qu’il devint d’un raffinement habituel de représenter les armoiries (entre autres) non plus par de simples aplats de couleurs, mais avec des écussons et des pièces honorables où les aplats sont remplis de dessins plus ou moins savants, souvent mais pas nécessairement géométriques, selon la technique héraldique dite du "diapré".
Puis, dans le cas des armoiries champenoises, le temps passant, ce qui n’était au départ qu’une simple variante décorative devint une méthode habituelle de représentation bientôt institutionnalisée dans le blasonnement lui-même et aboutissant, dès le courant du Moyen-Age aux armes que nous connaissons aujourd’hui.
Ces armoiries sont celles des anciens Comtes Palatins de Champagne, de la Maison de Blois, titulaires de l’une des six anciennes Pairies laïques du Royaume de France. A l’origine, la bande d’argent était accompagnée de deux simples cotices d’or, puis avec le développement économique de la Champagne (grâce notamment aux fameuses "Foires de Champagne"), les arts décoratifs et textiles y connurent un grand développement, de sorte qu’il devint d’un raffinement habituel de représenter les armoiries (entre autres) non plus par de simples aplats de couleurs, mais avec des écussons et des pièces honorables où les aplats sont remplis de dessins plus ou moins savants, souvent mais pas nécessairement géométriques, selon la technique héraldique dite du "diapré".
Puis, dans le cas des armoiries champenoises, le temps passant, ce qui n’était au départ qu’une simple variante décorative devint une méthode habituelle de représentation bientôt institutionnalisée dans le blasonnement lui-même et aboutissant, dès le courant du Moyen-Age aux armes que nous connaissons aujourd’hui.
Champagne
Commémoration du décès du Roi Charles VII de France
Aujourd'hui 22 juillet 2011, commémoration du 550e anniversaire du décès de Charles VII de Valois (1403-1461), Roi de France.
Charles VII de Valois
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