Dès le Moyen-Age, la Province de Tours compte onze suffragants, répartis sur une part importante de la façade ouest de la France, à savoir les Diocèses d'Angers, de Dol-de-Bretagne, du Mans, de Nantes, de Quimper, de Rennes, de Saint-Brieuc, de Saint-Malo, de Saint-Pol-de-Léon, de Tréguier et de Vannes. L'Eglise de Bretagne longtemps rechercha son autonomie par rapport à Tours, en revendiquant pour Dol-de-Bretagne une position métropolitaine, mais la situation demeura inchangée jusqu'à la Révolution.
Avec la Constitution civile du clergé de 1790, l'Archidiocèse de Tours se retrouve officiellement supprimé et remplacé par le Diocèse constitutionnelle de l'Indre-et-Loire, lequel perd son rang métropolitaine et se retrouve rattaché à la Métropole du Centre, en devenant suffragant de Bourges.Puis, avec le Concordat de 1801, le Diocèse de Tours est recréé sur une étendue géographique assez proche de celle qu'il avait sous l'Ancien Régime, mais avec cette fois pour suffragants, les Diocèses d'Angers, de Saint-Brieuc, du Mans, de Nantes, de Quimper, de Rennes et de Vannes (les Diocèses de Dol-de-Bretagne, de Saint-Malo et de Saint-Pol-de-Léon n'étant pas rétablis).
Le Concordat de 1822 conserve la Province de Tours à l'identique.
En 1855, elle gagne un nouveau suffragant avec la création du Diocèse de Laval.
Mais, dès 1859, l'élévation au rang métropolitain du Diocèse de Rennes ampute la Province de Tours des Diocèses de Rennes, de Saint-Brieuc, de Quimper et de Vannes. Tours ne conserve alors pour suffragants qu'Angers, Laval, Le Mans et Nantes.
La réorganisation de 2002 modifie profondément la situation. Tandis Bourges perd sa position métropolitaine, la Province de Tours se retrouve entièrement décalée vers l'est, avec depuis pour suffragants, les Diocèses de Blois, de Bourges (qui conserve toutefois le rang d'archidiocèse), de Chartres et d'Orléans..
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