-
Héraldique européenne... le blog Armorial des Cardinaux Manuel d'héraldique ecclésiastique Armorial des Maréchaux de France Armorial du Premier Empire Manuel d'héraldique napoléonienne Armorial des communes de France Armorial des Arts et Sciences Armorial des rues de Paris Armorial de l'Ordre de l'Aigle noir Armorial de l'Ordre de l'Annonciade Armorial de l'Ordre du Chardon Armorial de l'Ordre de la Jarretière Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit Armorial de l'Ordre de Saint-Louis Armorial de l'Ordre de la Toison d'Or Armorial des Chevaliers de la Table ronde
Pour rappel, l'accès rapide et la navigation entre mes différents blogs s'effectuent aisément par l'intermédiaire des icônes reprises systématiquement juste au-dessus du titre principal de chacun des blogs.


Pour rappel aussi, les publications peuvent être postées sur n'importe lequel de ces blogs, selon mon humeur. Pensez à faire un tour régulier sur chacun d'eux.
 
Affichage des articles dont le libellé est France (Provinces de). Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est France (Provinces de). Afficher tous les articles

Provinces de France - Flandre

Le blasonnement des armoiries de Flandre est : d’or, au lion de sable, armé et lampassé de gueules.
Ces armoiries figurent parmi les plus anciennes d’Europe. En effet, elles reprennent à l’identique celles des anciens Comtes de Flandre depuis le XIIe siècle, plus exactement depuis au moins Philippe d’Alsace, Comte de Flandre de 1168 à 1191. Leurs armes furent ensuite reprises par les différentes dynasties qui se succédèrent ensuite sur le siège comtal, puis se prolongèrent à travers le fameux héritage des Ducs de Bourgogne dans les armoiries des Habsbourg et sont toujours utilisées de nos jours en Belgique dans les armes officielles des provinces de Flandre-Occidentale et de Flandre-Orientale.
De secondes armoiries, dites de "Flandre ancien" sont parfois présentées à côté de celles au lion. Elles consistent en un gironné d’or et d’azur, au sur-le-tout de gueules. Ces armoiries qui ne semblent apparaître qu’au XIVe siècle, présentent une historicité incertaine, la majorité des auteurs modernes les considérant comme apocryphes. Pour autant, la pratique leur reconnaît au moins une certaine valeur, les armoiries de la province belge de Flandre occidentale les utilisant par exemple, en combinaison avec celles au lion, pour se différencier de celles au seul lion portées par la Flandre-Orientale (*).
La partie méridionale de la Flandre fut définitivement acquise par Louis XIV suite aux traités des Pyrénées, d’Aix-la-Chapelle et de Nimègue, pour former de nos jours la "Flandre française" avec Lille pour capitale.
Flandre ancien

Flandre


Provinces de France - Dauphiné

Le blasonnement des armoiries du Dauphiné est : d'or, au dauphin d'azur, crêté, lorré et peautré de gueules.
Ces armes sont évidemment des armoiries parlantes, et ce, à la fois de manière directe et indirecte, ce qui demande quelques mots d’explication historique. En effet, vers 1110, le Comte Guigues IV d’Albon, souverain d’une bonne partie du Viennois, une des composantes nominales et alors de facto indépendante, de ce qu’il reste du Royaume de Bourgogne, adopte, sans doute en hommage à un cousin de sa mère d’origine saxonne, le surnom de "Dauphin" ("Dolfin" étant le prénom germanique de ce fameux cousin). Ce surnom se transmettra à ses descendants non plus en tant que simple surnom ou même prénom mais carrément en tant que titre, en lieu et place de celui de "Comte". En conséquence de quoi, les possessions de cette famille devinrent au fil des années le Dauphiné du Viennois, en raccourci le Dauphiné.
En 1349, le Dauphin Humbert II vend le Viennois au Roi de France, sous la double réserve notamment, que le titre de Dauphin soit maintenu et qu’il soit systématiquement porté par l’héritier présomptif de la Couronne de France, en même temps que celui-ci recevra systématiquement le Dauphiné en apanage.
Autre conséquence de cet héritage, pour reprendre à l’identique les armoiries portées par les Dauphins de France, il est courant d’attribuer à la province du Dauphiné, concurremment aux seules armoiries au dauphin, des armoiries combinant par écartelure, les armes de France à trois fleurs de lys d’or en premier et quatrième quartiers et celles au dauphin en deuxième et troisième quartiers. Pour ce qui nous concerne, nous considérons qu’il y a des arguments valables pour l’usage de l’un ou l’autre choix au titre de la province delphinale, et pensons en conséquence que l’on peut, sans faire d’insulte à l’histoire, choisir sans crainte celles des deux que l’on préfère.
Dauphiné

Dauphiné (variante écartelée)

Provinces de France - Corse

Le blasonnement des armoiries de Corse est : d'argent, à la tête de Maure de sable, tortillée d’argent.
L’origine de ces armoiries semble remonter à l’époque où Pise dominait l’île de Corse, soit depuis la fin du XIe jusqu’à la fin du XIIIe siècle. Cette tête de Maure serait l’évocation des chefs Sarrasins qui furent vaincus par les Pisans. Il est toutefois également possible qu’elle soit un peu plus récente et date de l’éphémère Royaume de Sardaigne et Corse (Regnum Sardiniae et Corsicae) créé par le Pape Boniface VIII en 1297, alors encore nominalement suzerain de l’île, au profit de Jacques II d’Aragon (de leur côté les armes de Sardaigne, comportent quatre têtes de Maures). Sur le plan historique et anecdotique, il faut noter que c’est en conséquence de cette création de 1297, que la Corse, comme d’ailleurs la Sardaigne et la Sicile, avait sous l’Ancien Régime rang de Royaume.
Corse

Provinces de France - Comté de Nice

Le blasonnement des armoiries du Comté de Nice, mais aussi et à l’origine, de la ville de Nice elle-même est : d'argent, à une aigle de gueules, au vol abaissé, membrée, becquée et couronnée d'or, empiétant trois monts de sable (alias de sinople), issants d'une mer d'azur, ondée d’argent.
Ce territoire formant l’essentiel de l’actuel département des Alpes-Maritimes, fut longtemps une possession des Ducs de Savoie et Rois de Sardaigne, depuis que ceux-ci héritèrent, en 1388 par le traité de Saint-Pons, de cette partie orientale de la côté et de l’arrière-pays de Provence. La présence de cette aigle, s’explique probablement par le fait que le Duché de Savoie dépendait du Saint-Empire, et que les Ducs de Savoie eux-mêmes étaient Vicaires de l’Empire pour l’Italie, quant aux trois monts, une tradition, sans doute relativement tardive, veut qu’il s’agisse du Mont Alban, du Mont Gros et du Mont Chauve, qui tous trois entourent Nice.
Comté de Nice

Provinces de France - Comté de Foix

Le blasonnement des armoiries du Comté de Foix est : d’or, à trois pals de gueules.
Ce territoire occupant l’essentiel de l’actuel département de l’Ariège, reprend les armes de ses anciens Comtes. Celles-ci sont souvent interprétées comme une brisure des armes des anciens Comtes de Barcelone, futurs Rois d’Aragon, dont les premiers Comtes de Foix, de la Maison de Foix-Carcassonne se disaient branche cadette (*). En tout état de cause, c’est au moins depuis le XIIe siècle, soit pratiquement les origines de l’héraldique, que les armoiries des Comtes de Foix sont connues.
Comté de Foix


Provinces de France - Comtat Venaissin

Le blasonnement des armoiries du Comtat Venaissin est : de gueules, à deux clés d'or, passées en sautoir et liées d'azur.
Ces armoiries nous rappellent que ce territoire recouvrant approximativement l’actuel département du Vaucluse, exclusion faite de l’ancienne Principauté d’Orange et de quelques ajouts mineurs, était jusqu’à la Révolution Française une possession du Saint-Siège. Ainsi, ce sont les clés de Saint Pierre, symbole du Pape (ici, uniquement en or, alors que dans les armoiries pontificales il est de tradition que l’une soit d’argent et l’autre d’or), que nous retrouvons sur l’écusson du Comtat Venaissin.
Comtat Venaissin

Provinces de France - Champagne

Le blasonnement des très élégantes armoiries de Champagne est : d'azur, à la bande d'argent, accompagnée de deux cotices d'or, potencées et contre-potencées.
Ces armoiries sont celles des anciens Comtes Palatins de Champagne, de la Maison de Blois, titulaires de l’une des six anciennes Pairies laïques du Royaume de France. A l’origine, la bande d’argent était accompagnée de deux simples cotices d’or, puis avec le développement économique de la Champagne (grâce notamment aux fameuses "Foires de Champagne"), les arts décoratifs et textiles y connurent un grand développement, de sorte qu’il devint d’un raffinement habituel de représenter les armoiries (entre autres) non plus par de simples aplats de couleurs, mais avec des écussons et des pièces honorables où les aplats sont remplis de dessins plus ou moins savants, souvent mais pas nécessairement géométriques, selon la technique héraldique dite du "diapré".
Puis, dans le cas des armoiries champenoises, le temps passant, ce qui n’était au départ qu’une simple variante décorative devint une méthode habituelle de représentation bientôt institutionnalisée dans le blasonnement lui-même et aboutissant, dès le courant du Moyen-Age aux armes que nous connaissons aujourd’hui.
Champagne

Provinces de France - Bretagne

Le blasonnement, bien connu, des armoiries de Bretagne est : d’hermine plain.
L’origine de ces armoiries connaît une version historique et une version légendaire. Pour la version historique, elles trouvent leur origine dans les armes du premier souverain capétien de Bretagne, Pierre Mauclerc de Dreux (+ 1250) (*). En tant que cadet des Comtes de Dreux, il portait, une brisure sur ses armoiries familiales (**). En l’occurrence, il ajoutait un franc-quartier d’hermine. Les armes au franc-quartier sont conservées à l’identique jusqu’au Duc Jean III, qui vers 1316, sans doute parce qu’il est alors en conflit avec une autre branche de sa famille, modifie les armoiries ducales pour ne plus porter que le franc-quartier, c’est-à-dire, pour ne porter dès lors que des armes d’hermine plain.
La version légendaire, qui selon l’état actuel de nos connaissances, et bien que depuis très longtemps rapportée, ne s’appuie sur aucune source historique fiable, veut que Pierre Mauclerc ait adopté le franc-quartier d’hermine, justement parce que les anciens Ducs de Bretagne portaient des armoiries d’hermine plain, et donc suivant cette logique, en 1316, Jean III n'aurait fait qu’adopter de nouveau les armes des anciens Ducs. La légende est belle et la Bretagne étant un pays de légendes, il n’est pas offensant de rapporter celle-ci, dès l’instant que nous ne perdions pas de vue qu’il ne s’agit que d’une légende.
Bretagne

Provinces de France - Bourgogne

Le blasonnement des armoiries de Bourgogne est : écartelé : 1 et 4, d’azur, semé de fleurs de lys d’or, à la bordure componée d’argent et de gueules ; 2 et 3, bandé d’or et d’azur, à la bordure de gueules.
Ces armoiries pleinement ancrées dans l’histoire du Duché de Bourgogne, appellent quelques mots d’explication. Les quartiers 2 et 3, souvent appelés "Bourgogne ancien" reprennent les armes de la première maison capétienne des Ducs de Bourgogne, fondée par le Duc Robert Ier (+1076), lequel était fils cadet du Roi de France Robert II le Pieux (+1031). Les quartiers 1 et 4, souvent appelés "Bourgogne moderne" reprennent les armes de la seconde maison capétienne des Ducs de Bourgogne, fondée en 1363 par le Duc Philippe II le Hardi (+1402), fils cadet du Roi de France Jean II le Bon (+1634).
Les quartiers 1 et 4 ont été portés seuls par Philippe le Hardi alors qu’il avait reçu en apanage, le Duché de Touraine. La bordure componée était donc sa brisure personnelle. En 1361, la descendance du Duc Robert le Pieux s’éteint et le Roi de France, hérite du Duché de Bourgogne, qui rentre dans le domaine de la Couronne. Toutefois, essentiellement pour des raisons de politique européenne, vis-à-vis de l’Empereur tout particulièrement (la Bourgogne est alors une province frontalière de l’Empire) il est convenu, tout en le conservant dans la mouvance française, de détacher de nouveau le Duché de la Couronne. En 1363, il est donc octroyé au jeune Duc de Touraine, qui à partir de cette date va écarteler ses armes personnelles avec celles des Ducs de la précédente dynastie bourguignonne. En pratique et en conséquence de quoi, il faudrait considérer que les véritables armes de "Bourgogne moderne" sont celles écartelées et non celles aux seuls quartiers 1 et 4, qui comme nous le verrons, sont de nos jours attribuées à la province de Touraine.
Bourgogne

Provinces de France - Bourbonnais

Le blasonnement des armoiries du Bourbonnais est : d’azur, semé de fleurs de lys d’or, à la cotice de gueules, brochante sur-le-tout.
Ces armoiries sont celles de la troisième et dernière maison de Bourbon, évidemment la plus connue car issue de Robert de Clermont, fils de Saint Louis, et qui à l’extinction de la maison de Valois accède, en la personne d’Henri IV, à la Couronne de France. Leur brisure distinctive, la cotice de gueules, est demeurée emblématique de cette branche des Capétiens, et survivra sous la forme réduite d’un "bâton péri en bande" jusqu’en 1830, dans les armes des Princes de Condé.
Bourbonnais

Provinces de France - Berry

Le blasonnement des armoiries du Berry est : d’azur, à trois fleurs de lys d’or, à la bordure engrêlée cousue de gueules.
La bordure engrêlée est la "marque" indissociable des armoiries berrichonnes depuis son adoption, comme brisure personnelle, par le Duc Jean Ier de Berry, l’un des fils du Roi Jean II le Bon. Elle sera par la suite reprise comme telle jusqu’au futur Charles X, alors Comte d’Artois et, entre autres titres, Duc de Berry, ainsi que par son fils, le fameux Duc de Berry assassiné en 1820.
Berry

Provinces de France - Béarn

Le blasonnement des armoiries du Béarn est : d'or, à deux vaches de gueules, l'une sur l'autre, onglées, accornées et colletées d'azur, clarinées du champ.
Ces armes étaient depuis le XIIe siècle celles des anciens Vicomtes de Béarn, depuis certainement les Moncades (Vicomtes de Béarn de 1173 à 1290) et peut-être même les Gabarets (Vicomtes de Béarn de 1147 à 1173), voire les derniers Centulles (Vicomtes de Béarn avant 1147 et depuis le début du Xe siècle). Elles furent par la suite reprises par les Comtes de Foix lorsque ceux-ci héritèrent du Béarn, puis par la maison d’Albret lorsqu’à son tour elle hérita du Royaume de Navarre, du Comté de Foix et de la Vicomté de Béarn, et enfin par la maison de Bourbon lorsqu’elle accéda à la Couronne de Navarre, ce qui permit à Louis XIII, Roi de France et de Navarre, de proclamer, en 1620, le rattachement du Béarn de la Couronne de Navarre à la Couronne de France.
Béarn

Provinces de France - Auvergne

Le blasonnement des armoiries d’Auvergne est : d’or, au gonfanon de gueules, frangé de sinople.
Ces armoiries semblent avoir été adoptées pour la première fois par le Comte Robert VI d’Auvergne et de Boulogne (1250-1314), peut-être en souvenir de la participation de ses ancêtres les Comtes Guillaume VI d’Auvergne et Eustache III de Boulogne (ce dernier frère aîné de Godefroy de Bouillon) à la première croisade. Depuis lors, ces armes restent attachées au Comté d’Auvergne, et par extension à l’ensemble de la province d’Auvergne.
Auvergne

Provinces de France - Aunis

Le blasonnement des armoiries d’Aunis est : de gueules, à la perdrix couronnée d’or.
L’origine de ces armoiries est obscur, plusieurs hypothèses ont été proposées, mais aucune ne nous semblant véritablement étayée, nous ne nous lancerons pas dans les spéculations, et nous bornerons donc uniquement à cette simple présentation.
Aunis

Provinces de France - Artois

Le blasonnement des armoiries d’Artois est : d’azur, semé de fleurs de lys d’or, au lambel de gueules, chaque pendant chargé de trois châteaux d’or.
Ces armes sont celles portées à l’origine par Robert Ier d’Artois, frère de Saint Louis et premier Comte capétien d’Artois. Cette maison s’éteint en 1472, mais l’usage de leurs armes comme symbole de la province artésienne a perduré depuis cette époque, notamment à travers l’héritage bourguignon, tant chez les Habsbourg, que les Clèves.
Artois

Provinces de France - Anjou

Le blasonnement des armoiries d’Anjou est : d’azur, à trois fleurs de lys d’or, à la bordure cousue de gueules.
Elles sont la reprise des armes de la seconde maison capétienne d’Anjou, fondée par le Duc Louis Ier d’Anjou, fils du Roi Jean II le Bon. Après l’extinction de cette maison, en 1481, les Ducs d’Anjou issus de la famille royale, étaient tous apanagistes, mais la bordure de gueules resta leur marque distinctive, leur brisure, de sorte que lorsque Philippe de Bourbon, petit-fils de Louis XIV, titré Duc d’Anjou, devint Roi d’Espagne, il apporta avec lui dans la péninsule ibérique sa "bordure", qui de nos jours est toujours portée par le souverain espagnol.
Anjou

Provinces de France - Angoumois

Le blasonnement des armoiries d’Angoumois est : losangé d’or et de gueules.
Ces armoiries sont la reprise à l’identique des armes des anciens Comtes d’Angoulême de la famille Taillefer, qui, au Moyen-Age, régnait sur cette province. Les différents Comtes puis Ducs d’Angoulême, parents des Rois de France, portaient quant à eux des armes plus directement apparentées à celles de la famille royale.
Angoumois

Provinces de France - Alsace

Le blasonnement des armoiries d’Alsace est : parti : 1, de gueules, à la barre d’argent, coticée-fleuronnée du même ; 2, de gueules, à la bande d’or, accompagnée de six couronnes du mêmes, rangées en orle, les trois de la pointe renversées.
Ces armoiries sont l’association sous la forme d’un parti, entre d’un côté les armes historiques de Basse-Alsace, qui portées seules sont dans le sens de la bande et non de la barre, avec de l’autre celles de Haute-Alsace.
Alsace

FACEBOOK

Héraldique européenne et l'ensemble de mes blogs associés ont maintenant leur page Facebook officielle.
Retrouvez toute l'actualité de mes blogs à l'adresse suivante :

https://www.facebook.com/pages/Héraldique-européenne/602489059772729

Arnaud BUNEL

 

YOUTUBE

Héraldique européenne et l'ensemble de mes blogs associés ont maintenant leur chaine Youtube officielle.
Retrouvez toute mes vidéos héraldiques à l'adresse suivante :

https://www.youtube.com/channel/UCJYgvdR-bYPaz3jTBbPhT6g

Arnaud BUNEL